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Vous êtes féru de photo et doté des meilleurs appareils afin d’immortaliser tous les moments de votre vie. Mais vient ensuite l’épineuse question du stockage de ces images numériques, de plus en plus volumineuses. Quelles sont les solutions les plus fiables pour les sauvegarder et les pérenniser.

LES SOLUTIONS PEU PÉRENNES ET FIABLES

Quelles solutions existent pour sauvegarder et archiver vos photos numériques avant leur mise en valeur sous forme de livres ou de tirages papier ? Il y a encore quelques années, le stockage de fichiers et de photos se faisait sur disquette. Mais ce support étant relativement fragile, les CD en substrat de polycarbonate ont été inventés pour les remplacer. Pratiques mais limités (650 Mo), leur inconvénient majeur était leur faible durée de vie. Les DVD leur ont succédé, basés sur le même principe mais possédant plus d’espace (entre 4,7 Go et 8,5 Go pour les doubles couches). Les Blue Ray, où l’on peut stocker encore plus de fichiers (jusqu’à 200 Go pour les 6 couches), ont ensuite remplacé tous ces disques de sauvegarde. Toutes ces solutions de stockage sont fragiles et leur fiabilité dans le temps est loin d’avoir été être démontrée. Les mémoires flash (clé USB) sont quant à elles un moyen très pratique pour transporter des photos et des fichiers mais leur fragilité et leur capacité réduite ne permet pas de les utiliser pour des sauvegardes.

LE DISQUE DUR : LA SOLUTION ACTUELLE LA PLUS SÛRE

Le moyen actuel le plus sûr et le plus pérenne pour archiver vos photos est le disque dur. De moins en moins cher et de capacité de plus en plus grande, il permet en outre des modifications à volonté. Mais attention car ce n’est pas parce que vous copiez vos fichiers sur un disque dur, qu’ils sont à 100% sécurisés. Qui dit sauvegarde, dit plusieurs disques durs sur lesquels vous mettrez les mêmes données. Pour reprendre l’adage populaire : on ne met pas tous ses œufs dans le même panier. Si un disque dur se casse ou tombe en panne (ça peut arriver), vos fichiers seront en doublon sur un autre. Vous pouvez organiser vos sauvegardes avec la technique RAID, un système de plusieurs disques ou niveaux avec redondance d’information. Si un des disques casse, vous pouvez récupérer les infos perdues et reconstruire le système de fichiers automatiquement. Tous les serveurs professionnels (Cloud y compris) utilise la technique RAID souvent doublée d’une sauvegarde cyclique.
Le NAS (Network Attached Storage ou stockage local en réseau) est un serveur de stockage en réseau à la maison constitué d’un ordinateur doté de nombreux disques durs reliés les uns aux autres. Le NAS est dédié aux stockages des données et de photos. Les systèmes NAS permettent aussi d’utiliser la technique RAID.

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Le NAS et le Cloud peuvent être des bonnes solutions pour éviter l’accumulation sur le bureau de disques durs de faible capacité.

LE CLOUD, KESAKO ?

Le Cloud (nuage en anglais), terme encore mystérieux pour le commun des mortels, est un système qui permet d’accéder continuellement par internet à un réseau partagé ou un ensemble de ressources informatiques sans les posséder chez soi. Par exemple, le Cloud permet d’utiliser des logiciels, moyennant finance, sans les posséder réellement. Les serveurs Cloud fonctionnent en stockant des photos ou des données tout simplement sur des disques durs et assurent, suivant le contrat des prestations, des sauvegardes régulières exactement comme on le ferait à la maison avec des disques durs. Des sociétés comme 1and1 proposent diverses prestations de serveurs Cloud avec accès complet au système d’exploitation ou une gestion par l’entreprise.

LES INCONVÉNIENTS DU CLOUD ET DES DATACENTERS

Tout d’abord, le Cloud et plus globalement les datacenters (serveurs informatiques pour services Cloud, jeux en réseaux, plateforme de streaming en haute définition…), ne sont pas écologiques. Ces systèmes utilisent beaucoup d’électricité, sont très bruyants et dégagent énormément de chaleur. Ils nécessitent donc d’utiliser de la climatisation pour pouvoir refroidir les disques durs. Ce qui enclenche encore plus de bruit et de chaleur, créant ainsi un cercle vicieux. L’idée d’utiliser la chaleur des Cloud ou des datacenters afin de chauffer des immeubles, des piscines, des serres maraîchères, émerge depuis quelques années. Dès la fin 2016, un datacenter sera installé dans les sous-sols de la piscine de la Butte Aux Cailles dans le 13e arrondissement de Paris, permettant de chauffer l’eau du bassin. D’autres expériences sont menées un peu partout avec succès offrant ainsi une véritable perspective d’avenir à ces solutions informatiques. L’autre inconvénient du Cloud est la fuite de données, toujours possible malgré la mise en place d’énormes moyens de protection de la part des sociétés qui fournissent des prestations de Cloud. Il faut donc éviter de mettre sur le Cloud des données trop sensibles… En conclusion, disons que l’idéal est d’avoir une sauvegarde chez soi et une autre sur le Cloud pour être sûr de ne jamais perdre aucune donnée.