Symbole de tradition, de savoir-faire et de créativité, le cristal enchante les tables et sublime les ambiances. Grâce à Cristal d’Arques Paris c’est aujourd’hui un produit de consommation accessible à tous. Pour notre plus grand plaisir !

Quel est le point commun entre Versailles, Louvre, Rambouillet, Longchamp ou Dampierre… ? Ces noms évoquent tous des demeures de rêves, les fastes des palais, la vie de château. Ce sont aussi des collections en cristal de la maison Cristal d’Arques Paris. Fondée en 1825 à Arques dans le Pas-de-Calais puis rachetée par la famille Durand en 1916, cette maison de prestige à su asseoir sa réputation sur des collections originales qui pour certaines ont su traverser les années sans prendre une ride. En 1968 une réalisation va projeter cette entreprise familiale vers un destin plus international. Une véritable révolution dans le monde du cristal. En effet Cristal d’Arques Paris réalise pour la première fois l’automatisation de la fabrication en cristal à 24% de plomb d’un verre à pied, le Versailles. Les prix du cristal se démocratisent alors et Jacques Durand peut enfin atteindre son objectif principal qui est de « rendre le beau pratique et accessible à un plus grand nombre ». Suivront Louvre et Rambouillet en 1968, Tuilerie en 1969, Matignon en 1976. En 1979, la création du verre Longchamp est elle aussi digne d’un conte de fée. Distrait lors d’une réunion Jacques Durand, alors président du directoire, imagine -en regardant un vase à anémones- un verre à pied ayant la forme de ce vase auquel on aurait rajouté une jambe en verre. Longchamp est né et reste jusqu’à aujourd’hui encore le plus grand succès de Cristal d’Arques Paris avec plus de 355 millions d’exemplaires vendus. Même le cinéma et la télé ont misé sur sa beauté. Dallas, Magnum, 93 Faubourg Saint Honoré de Thierry Ardisson et plus récemment D&CO ont utilisé le Longchamp comme accessoires de décoration… Pour ne citer qu’eux, le modèle Louvre a lui atteint les 103,5 millions d’exemplaires et le Versailles 49,7 millions d’exemplaires. Autre heureux hasard, le Dampierre est né d’une erreur de fabrication. Un verre défectueux fut en effet plongé dans un bain d’acide pour effacer ses défauts. Le verre en est ressorti enrichi d’un décor en relief inspiré de l’orfèvrerie.

Nouvelle ère, nouvelles exigences

Le cristal fascine, éblouit, intrigue. Depuis plus de 40 ans, Cristal d’Arques Paris est plébiscité dans le monde entier. Créative et moderne, cette marque possède aussi cette petite touche française si chic et si élégante dont raffolent l’Asie et le Moyen-Orient. C’est une marque qui a su traverser les époques sans jamais trahir ses codes. Entreprise Jeune et dynamique dans ses concepts, ses verres plaisent autant aux grand-mères qu’aux jeunes cadres qui veulent épater leurs amis en dressant des tables scintillantes. Si son succès, elle le doit au travail et à l’extraordinaire vision stratégique de ses dirigeants, au courage et à l’audace de Jacques Durand, le respect des salariés et la qualité humaine n’y sont pas étrangers. Le plomb, principal composant du cristal, a fait son temps et l’entreprise suit le mouvement écologique antinomique avec l’utilisation de ce matériau. C’est pourquoi la production du cristal au plomb a été arrêtée chez Cristal d’Arques Paris fin 2009. Nul doute que l’entreprise ait déjà trouvé une nouvelle formule pour produire un cristal aussi pur et lumineux que du cristal naturel et nous faire rêver devant ses nouvelles collections sans plomb, mais qui esthétiquement valent… de l’or !

Procédés de fabrication du cristal

En biseau, en diamant, mate… La taille du cristal détermine la beauté de l’objet. Elle est effectuée à l’aide de meules diamantées. Chaque meule produit une forme d’entailles bien spécifique. Pour obtenir un fini lisse et brillant et révéler son éclat, l’objet est plongé dans un bain d’acide ou poli de façon mécanique. La grande tendance est au verre opaque. Pour opacifier le cristal, deux techniques de matage : soit par procédé chimique ou par projection de sable. On applique un cache sur les parties destinées à rester claires. Finition ultime, la dorure. Pour cela un seul procédé à fait ses preuves : la pose de poudre d’or à 24 carats se fait exclusivement à la main ! Une fois posé au pinceau, l’or est cuit pour résister aux lavages successifs et agressifs. Un autre type de finition permet de personnaliser une collection : la gravure. Grâce à elle monogrammes et arabesques vont donner un côté singulier et du caractère à des verres qui en ont déjà !