Dans le cadre de la Paris Fashion Week 2024, Christophe Guillarmé a présenté lors d’un défilé au Balajo une collection Printemps-Été 2025 qui s’inspire de la sensualité et de la féminité érotique d’une héroïne des temps modernes, Barbarella.
La belle saison sera féminine ou ne sera pas. Telle pourrait-être la devise éternelle mais sans cesse renouvelée de Christophe Guillarmé qui a choisi, pour sa nouvelle collection Printemps-Été 2025, après Mata Hari pour la saison Automne-Hiver 2024, une icône de cette féminité teintée d’érotisme, une femme moderne à l’ère de la libération sexuelle : Barbarella. Inspiré par le personnage principal d’aventurière spatiale, Jane Fonda, dans le film culte de Roger Vadim sorti en 1968, mais surtout par le puissant caractère de cette héroïne féminine avant-gardiste, Christophe Guillarmé capture en à merveille l’essence de notre époque. En effet, une nouvelle version du film avec l’actrice Sydney Sweeney devrait prochainement être projetée sur les écrans (en 2025), sans parler de la sortie imminente (en octobre se murmure-t-il) par Dynamite Entertainement, l’éditeur de comics américain, du premier volume d’une nouvelle série de bande dessinée. À chaque créateur donc d’imaginer SA Barbarella.
UN CAMAÏEU DE COULEURS POUR UNE HÉROÏNE DES TEMPS MODERNE
Pour Christophe Guillarmé, son dressing se pare de couleurs psychédéliques ou pastel avec des nuances pêche, nude, jaune, mauve, turquoise, aigue-marine, rose poudré, incarnat, rouge framboise mettant en valeur des volumes ajustés qui soulignent les courbes de ses modèles ou des maxi robes dont les tulles vaporeuses et colorées tombent gracieusement en cascade pour créer une silhouette glamour et sexy. Les détails sont toujours aussi somptueux avec des dentelles ajourées colorées, des broderies de paillettes qui perlent le long des cambrures captant la lumière des spots. Sur le catwalk (podium), pour incarner furtivement sa Barbarella, Christophe Guillarmé a choisi de sublimes femmes aux courbes plantureuses comme Hayley Hasselhoff, le mannequin américain « grande taille », fille de David Hasselhoff connu dans les années 1980 pour ses rôles dans K2000 et Alerte à Malibu. Autre beauté loin des critères habituels filiformes des défilés de mode, Delphine Wespiser, Miss France 2012, a enchanté l’assemblée avec son sourire et sa grâce éthérée. Ses autres modèles fétiches comme Maren Tschinkel, Axelle René, Eva Colas, Elena Faliez, Mari Abdalla, Adèle de Fontenay, Cécile Vogt, Aurore Germain… avaient également répondu présentes pour ce défilé que les aficionados du créateur n’auraient manqué pour rien au monde.