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L’Alcazar ne cesse de se renouveler avec des cartes toujours en adéquation avec les saisons et surtout les produits présents sur les étals. Cette saison, le restaurant propose une carte étendue des desserts. Ce « pop up desserts » va nous faire traverser le froid de l’hiver en douceur…

UNE AMBIANCE SOBRE ET ÉLÉGANTE

L’Alcazar est souvent connu pour son night-club anciennement Rock’n Roll Circus – lieu mythique des soirées parisiennes où dit-on Jim Morrison aurait passé ses dernières heures avant de succomber soudainement – mais moins pour son restaurant et son histoire. L’Alcazar fut en effet un jeu de paume au XVIIème siècle avant de devenir une imprimerie puis la brasserie que l’on connaît. Fréquentée par les galeristes et les éditeurs le midi et les habitants du quartier le soir, cette brasserie contemporaine – qui ne désempli pas en semaine – se compose d’un restaurant d’une capacité de 150 à 200 personnes, d’une mezzanine – dont l’imposant bar en zinc ciré plante le décors d’after Works à savourer entre amis – et d’un salon privé pouvant accueillir jusqu’à 30 personnes pour plus d’intimité. Dans le restaurant, la déco est toute en sobriété dans un camaïeu gris et blanc. Une ambiance imaginée en 1998 par Terence Conran lorsqu’il reprit les rênes du lieu. De gigantesques photos en noir et blanc directement sorties du catalogue Magnum viennent animer les murs et imposer un style et un parti pris résolument artistique. Parti pris que l’on retrouve en se dirigeant vers la mezzanine avec l’expo temporaire « De Naples à Mogador » de Julien Drach ou à l’entrée du restaurant avec l’œuvre de Patrick Rubinstein. Seul, le lourd velours violet des canapés apporte une discrète touche de couleur. Ici, le spectacle n’est pas uniquement dans la salle – hormis cette gigantesque œuvre d’art pendue au milieu du patio sous la verrière – mais bien dans l’assiette.

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UNE CUISINE ÉLABORÉE AVEC DES PRODUITS DE SAISON

Ici, impossible de commander des tomates en janvier. Les produits utilisés à l’élaboration des recettes sont toujours de saison ! Régulièrement, des semaines spéciales sont proposées aux gastronomes qui fréquentent l’établissement comme La Semaine Anglaise en octobre dernier avec des chefs anglais invités qui ont su démontrer qu’il existe bien une gastronomie anglaise ! Durant plusieurs années, l’Alcazar, à travers un restaurant éphémère, s’est associé à Top Chef pour y présenter les jeunes chefs issus de l’émission de M6. Actuellement la carte en entrée l’Œuf écossais au haddock et piccalilli de légume (un rescapé de la semaine anglaise) ou plus classique l’Œuf poché en cocotte, cèpes et foie gras mais aussi un Ceviche de daurade, avocat, mangue et pomme verte ou un Tataki de saumon au sel fumé et gingembre. En plat, les clients peuvent déguster des Saint Jacques poêlées accompagnées d’endives à l’orange, du Cabillaud coco et son écrasé de pomme de terre et de pamplemousse, du Filet de canette au miel et gingembre accompagné de potimarron et patate douce…

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DES DESSERTS COMME S’IL EN PLEUVAIT…

Pour traverser en douceur le froid de l’hiver, l’Alcazar nous propose une farandole de desserts à la carte – avec son pop up de 8 desserts – élaborés par le chef pâtissier Romuald Bizart. Peut-être pour faire concurrence à la boutique L’Éclair de Génie qui s’est récemment installée à deux pas, l’Alcazar propose non pas un mais quatre éclairs à faire pâlir de jalousie les maîtres en la matière. Vanille ou chocolat pour les deux plus classiques, Praline-Citron et façon Tatin pour les deux plus originaux. Le Praline Citron est très subtil avec son petit goût acidulé qui disparaît rapidement pour laisser place à la praline ultra gourmande. L’éclair façon Tatin revisite la tarte des célèbres demoiselles. Mais si on y retrouve tous les ingrédients, on aurait cependant aimé retrouver le caramel légèrement cristallisé (et croquant sous la dent) et chaud sur les pommes. Parmi les autres desserts, le mille feuille, le baba au rhum, le moelleux au chocolat et le vacherin fraise réglisse. Leur point commun ? Une légèreté quasi aérienne et une dose en sucre bien orchestrée (ni trop, ni pas assez). Sous leur apparent classicisme, ces desserts ont l’avantage d’être travaillés avec des produits d’excellente qualité. « Une véritable chance » explique Romuald Bizart. Le moelleux (à se damner !) est réalisé à base de chocolat Valrhona 70% originaire du Guarana. La plupart des desserts sont préparés avec une excellente vanille Bourbon… Pour « desserter » cet hiver, c’est donc à l’Alcazar qu’il faudra se rendre…

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LES INFORMATIONS SUR L’ALCAZAR

Restaurant Alcazar, 62 rue Mazarine, 75006 Paris. Tel: 01 53 10 19 99. contact@alcazar.fr. Formule déjeuner. Plat, Boissons et Café à 21€. Entrée et Plat ou Plat et Dessert avec Boissons et Café à 29€. Entrée, Plat et Dessert, Boissons et Café à 37€. Formule dîner à 44 € : Entrée, Plat et Dessert.
Menu du Mercredi 24 décembre 2014, 80€ par personne au restaurant. Menu ou menu végétarien Saint-Sylvestre du Mercredi 31 Décembre 2014, 195€ par personne au restaurant. Menu enfant du Mercredi 31 Décembre 2014, 90€ par personne au restaurant. Menu du Mercredi 31 Décembre 2014, 170€ par personne au bar-mezzanine.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.

Texte par Maeva Destombes

Copyright des photos : Maeva Destombes / Julien Drach