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UNE AMBIANCE DECORATIVE DELICATE ET CONFORTABLE

Le restaurant Sourire de Saïgon se mérite. Et pour cause ! Pour l’atteindre, une petite montée (plutôt sportive) dans la rue du Mont Cenis est indispensable à partir de la station Jules Joffrin. La devanture en bois exotique contraste avec l’environnement assez austère et terne. En effet cette rue marque par sa pauvreté en commerces. Une rue ultra calme, loin de l’agitation qui règne Rue Ordener. En poussant la porte, une enclave aux lumières tamisées vous accueille. Un lieu propice à un dîner entre quatre yeux. Immédiatement à droite de l’entrée, siège un immense bouddha à taille humaine. Mystérieux et impressionnant par sa taille assez inhabituelle. Les murs sont travaillés à la peinture dorée, tandis que les plafonds sont tapissés de feuilles d’or. Sur le mur de droite, trois grands miroirs tentent d’agrandir la perspective de ce petit restaurant. Faisant face, une peinture (qui change régulièrement), encadrée de deux lampes ajourées, trône au centre du mur de gauche. Au fond, une cloison sépare la pièce principale d’une petite alcôve. Deux embrasures ornées de bouddhas en laiton invitent à la sérénité. L’alcôve est peinte dans le même rouge que les toilettes, où un portrait de Mao et des planches de Tintin peaufinent l’ambiance exotique et chaleureuse des lieux. Un mélange des styles, un peu décalé, qui ne fait pas que des émules (surtout le portrait de Mao !)… Mais qui donne pourtant à ce restaurant une ambiance très cosy.

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LA CUISINE, UN MELANGE DE SAVEURS ASIATIQUES ET INTERNATIONALES

Côte cuisine, les détracteurs de cette enseigne vous diront que la cuisine n’a rien de typiquement vietnamienne. Certes, les influences sont nombreuses. Pourtant, Richard Dang, le seigneur des lieux, est originaire de cette contrée d’Asie. Tout comme la cuisinière en chef, Madame Ba. Cette petite femme dynamique fut la cuisinière personnelle du dernier empereur du Vietnam. Pour lui succéder aux cuisines du restaurant, elle a formé trois cuisiniers faisant partis de l’équipe depuis de nombreuses années. La relève est donc assurée pour régaler les futurs clients exigeants. La carte des plats proposés est longue comme le bras. On ne compte pas moins de 33 entrées, salades, soupes ou spécialités à la vapeur, 55 plats à base de viande ou de produits de la mer, 12 accompagnements… Parmi les spécialités les plus typiques du Vietnam, le Bánh xèo -une crèpe garnie- ou le Bò Bún, une entrée très complète de vermicelles et de viande. Preuve qu’il en est des différentes influences du monde, des cuisses de grenouilles sautées au sel et poivre -croustillantes à souhait- sont proposées à la dégustation. Un vrai régal ! Autre plat sous influences et étonnant sur la carte d’un restaurant asiatique, le gigot d’agneau. Du curry lui donne cette note exotique tant attendue. Dans un esprit totalement international (ou français), la carte des vins propose de nombreux grands crus millésimés parmi lesquels un “Château Margaux 1er Grand cru Classé 1995” ou un “Saint Emilion Château Laroze Grand cru classé 1996”. Les glaces sont elles-aussi 100% françaises puisque fabriquées par Berthillon. Bref au Sourire de Saïgon, on ne lésine pas sur la qualité. Des produits qui composent les nombreuses recettes mais aussi des extras qui accompagnent les plats ou parachèvent un repas dépaysant. Pour être sûr d’avoir une place, nous vous conseillons de réserver. Vous serez accueillit tout sourire…

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LES INFORMATIONS DU SOURIRE DE SAÏGON

Sourire de Saïgon, 54 rue du Mont Cenis, 75018 Paris. Tél. : 01 42 23 31 16. Ouvert tous les soirs. Métro Jules Joffrin. Hors d’œuvres de 9,50€ à 15,50€. Salades de 11€ à 20€. Volailles et viandes de 17€ à 19€. Soupe à 11€. Spécialités à la vapeur de 9€ à 12€. Grillades de 17€ à 19,50€. Crustacés de 17€ à 24€. Poissons de 18€ à 19,50€. Assortiments de 3€ à 18€. Desserts de 6,50€ à 13€.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.