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Qu’est-ce que le flexitarisme ? Le flexitarisme est-il l’avenir de notre alimentation ? Terme inventé en 2004 par un journaliste américain, le flexitarisme est une sorte de végétarisme à mi-temps. Moins de viande, plus de végétaux. Un nouveau mode de consommation éthique ?

UN RENOUVEAU DE LA VIANDE DE QUALITÉ

Le flexitarisme est un mode de consommation qui n’exclut pas entièrement la viande de nos assiettes mais qui nous donne l’alternative de manger moins de viande mais de meilleure qualité et plus de végétaux. De plus en plus de consommateurs se tournent vers les vrais bouchers plutôt que les rayons des supermarchés, évitent les produits estampillés avec le nom des grandes enseignes pour se fournir chez l’artisan qui non seulement connaît parfaitement sa viande, sa qualité et sa traçabilité mais qui est plus à même de fournir des conseils précieux aux clients. Même si le phénomène des bouchers en ligne est encore anecdotique, les bons bouchers – dont c’est le métier souvent depuis plusieurs générations – tirent peu à peu leur épingle du web en ouvrant des sites de commande online mais aussi reviennent en première ligne en tant que fournisseurs de viande aux consommateurs.

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LE FLEXITARISME, UN ART DE VIVRE MOINS RESTRICTIF

Le flexitarisme est donc un compromis entre ceux qui ne jurent que par les végétaux et ceux qui ne sont pas prêts à abandonner définitivement la viande. Un végétarien ne mange aucune chair animale y compris les crustacées tandis qu’un végétalien ne consomme rien qui ne provienne d’un animal : ni viande, ni œufs, ni produits laitiers, ni miel… Le vegan – très à la mode actuellement – pousse quand a lui le concept à l’extrême. Non seulement il ne mange pas d’animaux mais ne porte sur lui ni cuir, ni soie, ni laine… Le vegan n’utilise pas de cosmétiques composés de matières provenant d’un animal comme la cire d’abeille ni de produits testés sur les animaux. Végétalien de base, il refuse globalement toute utilisation des animaux au service de l’homme. Dernière tendance actuelle, le crudivorisme autrement dit le fait de manger ses aliments crus et de bannir toute cuisson. Dans cette mouvance crudivore, on trouve le chocolat cru – que l’on avait pu remarquer au dernier Salon du chocolat – ou encore une alimentation axée autour des légumes et fruits et notamment les jus frais. Le crudivore est également un grand consommateur de graines germées.

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DES VERTUS DIÉTÉTIQUES ET ÉCONOMIQUES

Le flexitarisme fait donc la part belle aux fruits, aux légumes, aux céréales et aux légumineuses. On estime aujourd’hui a 27% le nombre de non-végétariens prêt à céder à la tendance végétarienne ou flexitarienne. Les adeptes du flexitarisme lui prête de nombreuses vertus en ces temps de crise. D’abord des vertus diététiques. On pointe souvent que l’excès de viande est néfaste non seulement pour la santé mais également pour l’environnement. Les régimes (au sens premier du terme) alimentaires essentiellement composés de légumes, légumineuses, fruits et céréales sont considérés comme plus sains pour notre corps que les régimes très carnés. Les arguments économiques et écologiques sont dans appel. En mangeant flexitarien, le consommateur voit le prix de son panier mensuel se réduire comme neige au soleil. D’un point de vue strictement écologique, l’élevage est considéré comme responsable de 18% des gaz à effets de serre, de 70% de la déforestation et de 70% des prélèvements mondiaux en eau. Le flexitarisme se rapproche également de la démarche locavore qui consiste à se nourrir d’aliments produits dans un rayon n’excédant pas 250km au delà de son domicile. Le locavore se fournit donc toujours en produits de saison auprès des agriculteurs locaux.

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LE FLEXITARISME, UNE DÉMARCHE ÉTHIQUE ET ÉCOLOGIQUE

Le consommateur est prêt à payer plus cher la viande qu’il consomme en étant sûr de la qualité sans équivoque. Le consommateur fait donc preuve de discernement éthique en mangeant des viandes produites par des éleveurs engagés. Le flexitarisme présente toutes les caractéristiques d’un vrai mouvement de fond et non pas d’un phénomène de mode. Un mouvement amorcé par les scandales alimentaires (principalement autour de toute sorte de viande) qui s’enchaînent les uns après les autres depuis des décennies. Ce mouvement découle également d’un mode de vie enclenchée depuis plusieurs années. Le tri sélectif des déchets est maintenant rentré dans les mœurs de nombreux foyers français. Les voitures hybrides semblent être l’avenir du parc automobile. Les hausses du prix de l’électricité ont obligé les français à revoir leur consommation d’énergie dans leur foyer. Le flexitarisme s’impose donc comme une suite logique à cette prise de conscience éthique, économique, médicale.

BJORG, LE PRÉCURSEUR DU FLEXITARISME ?

Bien manger est depuis toujours l’ADN de la marque. Axé sur une alimentation principalement composé de végétaux comme les céréales, les légumineuses, les légumes, la marque propose une large gamme afin d’offrir aux consommateurs une alternative à l’alimentation classique très carnée. Très tôt la marque a compris les bienfaits et la richesse des végétaux : protéines, minéraux, vitamines, acides gras essentiels, fibres… Tout ce dont l’organisme à besoin pour être en bonne santé !

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ROULEAU DE JAMBON CRU AU QUINOA, LENTILLES ET CHÈVRE FRAIS

Ingrédients pour 4 à 6 personnes : 1 Doypack Quinoa et Lentilles Bjorg – 1 chèvre frais de 200 gr – 1 poignée de jeunes pousses d’épinard – 3 pincées de grains de carvi – sel aux herbes Bjorg – 150 gr fines tranches de Culatello (jambon cru) ou 100 gr de jambon de Parme – 1 endive – 1 betterave crue – 6 noix – 2 cuillères à soupe de vinaigre balsamique – 1 cuillère à soupe de sauce de soja – 4 c à soupe d’Huile Olive et Colza Bjorg

  1. Versez le Doypack dans un récipient. Ajoutez le chèvre frais, les feuilles d’épinard émincées finement et les grains de carvi puis mélangez, rectifiez le sel.
  2. Disposez les tranches de jambon cru sur le film alimentaire et placez en bas la farce en forme de boudin. Roulez à l’aide du film et serrez les extrémités. Réservez au frais.
  3. Taillez la betterave en fin spaghettis à l’aide d’un rouet. Lavez et émincez les feuilles d’endive dans leur longueur. Cassez les noix et émiettez grossièrement les cerneaux.
  4. Réalisez une sauce salade en mélangeant le vinaigre balsamique avec la sauce soja et l’huile colza-olive. Coupez les rouleaux en tronçons. Disposez-les dans chaque assiette avec les spaghettis de betterave et les endives. Assaisonnez et parsemez de noix.

Copyright des photos : Maeva Destombes