Les miels Martine sont nés au cœur de la Provence, dans un terroir entièrement naturel et préservé. Résultant d’un véritable engagement environnemental, leurs différents goûts, qui vont du plus doux au plus fort, sont empreints d’authenticité et de savoir-faire ancestral.

Martine… Derrière ce prénom quelque peu désuet et fleur bleue se cache cependant une nouvelle marque moderne de miels naturels et monofloraux au packaging épuré et coloré et dont la qualité des produits est un véritable coup de pied dans la fourmilière de ce marché très concurrentiel. Aujourd’hui, les miels sont omniprésents dans les rayons et viennent de partout. Même de Chine ! Pourtant, le contenu n’est pas toujours à la hauteur des attentes des consommateurs français. De nombreux produits estampillés « miel » n’en possède que le nom et ne sont parfois que des mélanges (de sucre et d’eau) auquel est ajouté ou pas un peu de vrai miel. Compliqué de s’y retrouver devant cette offre pléthorique. La marque Martine consciente de cette difficulté pour les consommateurs de savoir s’ils se trouvent face à un produit qualitatif, met tout en œuvre pour que ses produits soient les plus rassurants possible à l’aide d’une traçabilité explicite. L’étiquetage indique clairement la provenance du miel (récolté en France ou en Italie dans la forêt d’Alessandria) contrairement à d’autres qui ne portent comme mention que « mélange de miels originaires et non originaires de l’UE ». Un QR code doublé d’une adresse internet différente (www.respect-code.org) sur chaque lot permet de retracer étape par étape le processus de fabrication, de la récolte aux ruches à la mise en pot et à la distribution.

MIELS MARTINE : NÉS AU CŒUR DE LA PROVENCE

L’histoire des miels Martine commence dans le Sud de la France, entre Le Thoronet et Lorgues près de Draguignan. Dans ce coin de nature luxuriante, en découvrant des ruches sur le domaine nouvellement acquis, les propriétaires du Château La Martinette décident de les exploiter et de fabriquer du miel. La biodiversité environnante est l’un de leur principal atout. Tout comme le bétail, les abeilles transhument. Les ruches des miels Martine voyagent au rythme des saisons et des floraisons dans des zones sélectionnées et contrôlées pour produire les meilleurs nectars. Derrière les miels Martine, se cachent également des hommes de passion, dont c’est le métier depuis toujours ou presque. La gamme se compose de cinq miels très différents. Le miel de châtaignier est récolté en Italie, dans le piémont mais aussi en Ardèche et en Isère. En bouche, ses arômes sont puissants et légèrement fumés. Sa force en fait un ingrédient parfait en pâtisserie ou pour préparer des viandes. Très onctueux, le miel de Bruyère blanche est certainement le plus délicat au palais. Il est récolté à Saint-Paul-en-Forêt et s’adapte aux mets les plus fins. Le miel de Romarin est lui aussi très subtil. Récolté près d’Orgon, à la lisière du Parc Naturel Régional des Alpilles et le Parc Naturel Régional du Luberon, au quotidien il peut remplacer le sucre dans les boissons chaudes, ou tout simplement sur des tartines au petit déjeuner. Le miel de Thym, également récolté à Orgon, est si crémeux et doux qu’il peut se déguster à la cuillère. Grand classique du genre, le délicat miel de lavande est récolté près de Valensole.

LES ABEILLES EN DANGER

Nicolas Salvy est apiculteur à Seillans. Il gère au quotidien près de 1000 ruches pour les miels Martine. Le métier n’est pas des plus faciles, il faut donc avoir la passion chevillée au corps. « Il faut vouloir comprendre les abeilles » explique-t-il. Chaque jour ses petites protégées, malgré un équipement digne d’un astronaute, le pique à travers le tissu. Parfois jusqu’à de 30 piqûres. Mais les difficultés les plus prégnantes du métier sont tout autres. Les changements climatiques en sont un. « Comment mettre en place un système de météo quand celle-ci est capricieuse ? » déplore-t-il. « Cela demande à être réactif ». Pesticides, néonicotinoïdes, frelons asiatiques (mais aussi le terrible Varroa et bien d’autres encore) sont les autres ennemis sournois des abeilles. Les apiculteurs subissent également des vols de ruches. Pour les remplacer, l’entraide entre eux est admirable : les apiculteurs n’hésitent pas à prêter une de leur ruche à un collègue qui s’est fait pillé.

Copyright : Maeva Destombes