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Si pour les femmes, la petite robe noire constitue l’indispensable pièce d’une garde robe, le blouson est pour les hommes son alter ego. A savoir le vêtement principal du dressing d’un homme qui permet d’affirmer non seulement un style impeccable mais aussi de se protéger des aléas climatiques comme le froid, le vent ou la pluie.

COMMENT BIEN CHOISIR SON BLOUSON HOMME

Crombie ou covert coat, Chesterfield, ulster coat, raglan, mackintosh, trench, parka, duffle coat, caban, doudoune, teddy… Le choix d’un blouson homme ou d’une veste homme est presque infini. De nombreuses questions doivent donc être posées avant tout achat. Chic ou décontracté ? Pour l’été, l’hiver ou la mi-saison ? Pour l’assortir avec quels vêtements ? Large ou ajusté ? Court ou long ? Un blouson homme ou un manteau homme se choisit également en fonction de sa morphologie, de son style, de son budget. Et tout dépend de l’usage final. L’idéal, si vous ne devez en choisir qu’un dans votre garde robe, est d’opter pour un modèle qui puisse s’accorder à tout : jeans, chino, pantalon de costume.
Pour être sûr de ne pas se tromper dans son choix, la veste en cuir pour homme est un must. Cuir d’agneau ou de mouton, daim de chèvre, aujourd’hui les plus belles matières permettent de mettre en valeur des détails qui font la différence comme les effets matelassés sur les épaules ou au niveau des coudes pour renforcer les points d’usure. Mais les hommes ne sont pas différents des femmes, d’un point de vue mode, et aiment changer en fonction de leur style du moment.

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DES BLOUSONS HOMMES DE LÉGENDE

Si aujourd’hui le blouson a le vent en poupe et est toujours aussi tendance, ce n’est pourtant pas un vêtement nouveau. Le blouson se décline en nombreux styles dont les plu connus sont le perfecto, le blouson aviateur, le bombers. Le premier est né aux États-Unis en 1928 grâce au talent et à l’imagination d’Irving Schott. Initialement en cuir de cheval, ce dernier est une commande passée par Harley-Davidson pour ses motards. La marque de moto désire un blouson qui puisse protéger les motards en cas de chute. Irving Schott lui fabrique alors un blouson possédant une coupe vraiment spécifique et asymétrique. La fermeture à glissière est décalée sur l’avant, ce qui permet de doubler l’épaisseur du cuir. Le torse est ainsi mieux protégé. Le col est fixé à l’aide de boutons pressions. Des zips aux poignets empêchent l’air de pénétrer à l’intérieur. Une ceinture permet d’ajuster au corps le vêtement. Et le nom Perfecto vient tout simplement des cigares cubains que fumait son inventeur. Bien avant la crise des missiles de Cuba. Passant sans complexe du statut de vêtement protecteur à celui d’un blouson de mauvais garçon. Le cinéma en fera un des « dress code » du rebelle et de l’insurgé. Clark Gable, Marlon Brando et plus récemment Arnold Schwarzenegger dans Terminator lui donneront une aura sulfureuse qui lui sied si bien.

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Plus sympathique mais non moins mystique, le blouson d’aviateur est celui qui fait rêver et voyager. Et pour cause ! C’est celui que portaient justement les aviateurs. Tout dans sa conception servait à protéger du froid et à éviter que le vent ne s’infiltre à l’intérieur : col (souvent) doublé en fourrure, élastiques aux poignets et à la ceinture. Et une matière très isolante comme le cuir. Aujourd’hui, il se porte au quotidien avec un jean et des chaussures dites de chantiers. Une dernière petite touche avec des lunettes de soleil aviateur et c’est parti pour l’aventure… dans le métro. Le bombers ou blouson bombardier est à l’origine un blouson militaire dont le vrai nom était le MA-1 flight jacket (Jacket, Flyers, Man’s Intermediate Type MA-1), conçu par les forces militaires américaines. Rien que ça ! Là encore, c’est un blouson de pilote. Mais n’importe quel pilote. Celui des jets volant à haute altitude. L’idée était de se protéger des basses températures sans risquer de transpirer dans le cuir lourd et épais des blousons aviateurs. Et d’être moins engoncé, plus à l’aise dans ses gestes. Le matériau utilisé ? Le nylon, utilisé dans la fabrication des toiles de parachutes lors de la seconde guerre mondiale. Fonctionnel, et d’un design très classique, il a peu changé au fil du temps. Dans les années 1960, il a été perfectionné en devenant réversible, kaki (bleu marine ou noir) à l’extérieur, orange à l’intérieur. Et comme tout vêtement caractéristique, il est devenu iconique notamment en devenant le dresscode des skinheads.