© La Sultana

Situé au cœur de Marrakech, dans le triangle d’or, à deux pas du Palais Royal et de la place Djemma El Fna, point névralgique de la ville rouge, La Sultana Marrakech jouit d’un environnement privilégié et d’une architecture hors du commun. Un lieu exceptionnel où tous les sens sont mis à contribution, pour créer chez le visiteur un équilibre parfait entre épicurisme et spiritualité.

Ici, tout n’est que luxe, calme et volupté

Trois ans de travaux ont été nécessaires pour tailler ce joyau de l’hôtellerie marocaine, un établissement classé 5 étoiles, appartenant à la chaîne Small Luxury Hôtels of the World. Le silence de ce palais contraste avec l’agitation des ruelles environnantes de la Kasbah. Discrète et insignifiante, l’entrée de ce paradis se devine grâce à quelques indices disséminés dans la ruelle tranquille qui permet d’accéder à l’ensemble, derrière des murs fortifiés. À l’intérieur, chaque détail a été pensé et façonné par les meilleurs artisans du pays. Des techniques séculaires au service du luxe et de la splendeur. Les riads rénovés étant ultra tendance et incontournables à Marrakech, La Sultana Marrakech a capté cet engouement et se déploie donc en 5 riads, tous d’une beauté exceptionnelle, aboutissement d’un savoir-faire caractéristique. Au centre de chacun d’eux, un patio fleuri doté du traditionnel bassin d’eau, d’une piscine ou tout simplement de mobilier atypique ou traditionnel, permet un moment de détente. Dans la pure tradition marocaine, toutes les pièces de chaque riad sont tournées vers l’intérieur, cet espace parfois confiné mais toujours raffiné. Chaque chambre, chaque pièce d’eau est unique et rappelle une destination magique et lointaine, évocatrice d’aventures et de voyages.

Dans la pure tradition marocaine, les riads se déploient autour d’un patio central.

La dextérité des artisans, entre tradition et modernité

Le riad Saadia, évoque les fastes et les techniques architecturales de la ville de Fez. Zelliges et boiseries en cèdre jouent les vedettes dans ce lieu et lui donne une ambiance calme et chaleureuse. Carreaux d’argile ou de terre cuite émaillés formant des mosaïques géométriques, les zelliges du riad Saadia ont été créés avec des couleurs qui favorisent la convivialité et la sérénité. Une alliance subtile d’ocre jaune, de vert d’eau, de noir et d’une délicate touche de bleu. Les murs en tadelakt -un enduit à la chaux coloré dans la matière habituellement utilisé pour toutes les pièces humides- dans une tonalité d’ocre jaune foncé et qui se marie admirablement avec les pièces de bois en cèdre sculptées, peaufine la beauté tranquille de ce lieu. Dans le riad Bahia, le parti-pris est celui de la blancheur virginal, le minimaliste apaisant. Le tadelakt et les carrelages en marbre sont d’un blanc immaculé tandis que les boiseries des balcons et des coursives ont été sculptées dans un bois d’ébène d’un noir profond. La décoration de ce riad adopte l’esprit du yin et du yang, plus proche de la simplicité asiatique que de l’abondance décorative orientale, bien qu’une partie des murs soient décorée de stuc dans un esprit hispano-mauresque, aux motifs géométriques, calligraphiques et d’arabesques végétales, un brin baroque. Au centre, un petit bassin d’eau, aux reflets cristallins qui n’est pas sans rappeler les petites touches aquatiques et rafraîchissantes, d’un vert légèrement turquoise, disséminées dans les étages et sur le toit.

Le tadelakt est un savoir-faire séculaire très tendance aujourd’hui en architecture et en décoration.

Inspirations africaines et mexicaines

Le riad Shéhérazade est sans conteste une référence aux mille et unes nuits et à ses contes populaires peuplés de magie et d’aventures, doté cependant de nombreuses touches d’inspiration africaine et plus précisément sénégalaise. Deux nuances principales cohabitent délicieusement, l’ocre rouge et le vieux rose, soutenus par une explosion de couleurs furtives. Les meubles en cuir et en bois travaillés, aux formes animales, rappellent la savane pittoresque et sa faune sauvage. Partout, des signes que les « Big five » ou leurs cousins lointains, cibles des safaris d’autrefois, ont investi les lieux. Défenses d’éléphant, évocation -sous forme de tableaux ou de meubles- des tigres, des lions, des zèbres… nous ferait presque entendre les vibrations d’un tam-tam. Dans les mêmes tonalités, le riad Sabah allie judicieusement et harmonieusement des briques rouges, du cèdre blond, du marbre gris et blanc et du gypse à l’éclat pur et opalescent. De ce riad se dégage une ambiance à la mexicaine parsemée de petite touche de bleu Majorelle, un bleu outremer très intense mais clair, un joli bleu qui doit son nom au jardin Majorelle, haut lieu touristique de Marrakech, et surtout à son créateur, le peintre Jacques Majorelle. Le riad Almohade finalise l’ensemble architectural, imprégné d’une magie d’autrefois, une atmosphère de palais à l’ancienne. La brique est omniprésente et accueille le visiteur pour le mener au point central de ce riad, la piscine aux eaux turquoise. Partout les marbres des sols reflètent chaque pas comme un miroir de l’âme. En hauteur, les terrasses offrent un spectacle époustouflant sur l’Altas, lointain mais majestueux, et ses sommets enneigés, évocation de fraîcheur dans l’atmosphère parfois chaude de la ville.

Le bleu Majorelle, un bleu outremer très intense mais clair qui doit son nom au jardin Majorelle

Un rêve de spa

Le Prestige Spa a lui aussi été créé comme un lieu de détente absolu et une merveille de l’architecture. Evoquant 2000 ans d’influences culturelles, le marbre rose d’Agadir, omniprésent dans tout le spa, soutient la comparaison avec l’ambiance aquatique que suggère le vert jade qui orne les murs des couloirs. Des colonnes à la romaine, des plafonds voutés, des dômes auxquels sont accrochés des lampes ajourées qui créent une véritable dentelle de lumière de part et d’autre, dévoilent un bassin antique. Autour de ce point central se déploient hammams, saunas et jacuzzis, salles de massages et espaces dédiés à la thalassothérapie… Surfant sur la notoriété de l’argan -symbolique au Maroc et protégé par l’appellation Indication Géographique Protégée, utilisé autrefois uniquement dans la région des arganeraies mais dont l’utilisation s’est maintenant étendu bien au delà des frontières du pays- les produits utilisés au spa sont fabriqués à base d’huile d’argan certifiés bio. Ici, tout est dédié au bien-être et à la relaxation : musique, odeur, couleurs… Tous les sens sont en éveil et rendent un séjour à La Sultana encore plus unique. Chaque soin suit un cérémonial précis et adapté à chaque nature individuelle.

Infos : Pour séjourner à La Sultana, renseignement sur http://www.lasultanamarrakech.com. Il faut compter entre 250€ et 950 € la nuit selon la saison et la chambre choisie. L’hôtel propose aussi différents « packages ».

 

Cuisine raffinée et mixité des saveurs

La Sultana, c’est la fusion des sens, tous les sens. Celui du goût ne fait exception, grâce au chef qui sublime chaque jour ce que la nature donne. En effet que serait un séjour au paradis, si l’évasion ne passait pas par les plaisirs gourmands de la table ? Dans un décor de contes de fées orientaux avec salons privés et patios extérieurs décorés d’arches voûtées en brique, de fontaines, de colonnes, de palmiers et d’orangers, la cuisine servie y est plutôt traditionnelle et méditerranéenne même si elle présente des accents résolument modernes et cosmopolites. Chaque produit est frais et choisi avec précaution. La priorité est donnée aux légumes du marché. On peut y déguster les traditionnels tajines de gigot d’agneau au miel, les délicieuses pastillas, les rafraîchissantes salades marocaines, les incontournables hariras et autres plats délectables, ou se tourner vers une cuisine plus française avec le classique magret de canard ou le raffiné foie gras mi-cuit aux pommes. Les desserts aux douces saveurs d’épices affolent les papilles. Pas de doute, la cuisine de La Sultana vogue entre inspirations locales et saveurs internationales…